Les sujets du Jour

 Stimuler l'exportation de fruits du dragon vers le marché indien (Le courrier)

Sommet UA-UE : l’Afrique attend des accords commerciaux à bénéfices partagés (La tribune)

Le Ghana créé un fonds de développement de l'agrégation des produits de base (Commod Africa)

Kenya : la société d’e-commerce Copia Global obtient 50 millions $ pour financer son expansion en Afrique de l’Est (Agence ecofin)

Tchad : le PIB réel est attendu en baisse de 1,1% en 2021, selon le FMI (Agence ecofin)

Le Zimbabwe obtient 45 millions $ pour financer des projets basés sur les énergies renouvelables (Agence ecofin)

Tunisie : la facture énergétique du pays sera élevée si la hausse des cours du brut se maintient (Agence ecofin)

INTERNATIONAL

Stimuler l'exportation de fruits du dragon vers le marché indien – Le séminaire visant à stimuler l'exportation de fruits du dragon (pitaya) vers l'Inde a été co-organisé par l'ambassade du Vietnam en Inde, le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC) et les Services de l’industrie et du commerce des provinces de Binh Thuân, Tiên Giang et Long An (principaux producteurs de ce fruit au Vietnam). Selon le directeur adjoint du Département des marchés asiatiques et africains du MIC, Dô Quôc Hung, le MIC et le Service commercial du Vietnam en Inde s’intéressent toujours à l'introduction de pitaya sur le marché indien, à l’assistance aux entreprises pour se connecter avec des importateurs indiens et à la promotion de ce fruit auprès des consommateurs indiens. (le courrier)

Mots Clés: Exportation, Inde

PANAFRICAIN 

Sommet UA-UE : l’Afrique attend des accords commerciaux à bénéfices partagés - En 2017, le 5è Sommet Union africaine (UA) - Union européenne (UE) à Abidjan, était placé sous le signe de « la jeunesse pour un avenir durable » et avait mis la question migratoire au cœur des débats, après la révélation des marchés aux esclaves dans une Libye en pleine crise politico-militaire par la chaîne américaine CNN. L'intensification des menaces terroristes au Sahel et l'arrivée de la pandémie de Covid-19 accompagnée par ses profonds impacts sociaux-économiques ont relayé la question migratoire au second plan des préoccupations euro-africaines. Si la jeunesse reste au cœur des débats, l'heure est désormais au redressement des économies Nord-Sud. Relocalisation et raccourcissement des circuits logistiques sont devenus des priorités européennes, sur fond de défi sanitaire inédit.  (La tribune)

Mots clés: Afrique, sommet, accords commerciaux

AFRIQUE DE L’OUEST  

Le Ghana créé un fonds de développement de l'agrégation des produits de base - Le Ghana Commodity Exchange (GCX), en partenariat avec le Venture Capital Trust Fund (VCTF) et le soutien du gouvernement, a créé le Commodity Aggregation Development Fund (Fonds de développement de l'agrégation des produits de base / CADeF) pour améliorer la liquidité des courtiers en matières premières. Géré conjointement par la  Ghana Commodity Exchange Coordinating Agency et VTCF, le CADeF vise à fournir un financement par emprunt et par emprunt convertible aux agrégateurs, courtiers et agriculteurs certifiés GCX afin de soutenir la production et l'agrégation de produits sélectionnés, tout en améliorant la liquidité sur la plateforme de négociation GCX.  (Commod africa)

Mots clés: Ghana, Matières premières

AFRIQUE DE L’EST

Kenya : la société d’e-commerce Copia Global obtient 50 millions $ pour financer son expansion en Afrique de l’Est - Copia Global, l’entreprise kényane de commerce en ligne centrée sur les populations des zones rurales à faible revenu, a levé 50 millions $, dans le cadre d’un financement de série C dirigé par la firme d’investissement néerlandaise Goodwell Investments. L’opération a connu la participation de nouveaux investisseurs tels que l’agence américaine de financement du développement, la firme d’investissement Zebu Investment Partners et Koa Labs. Ceux-ci ont co-investi aux côtés d’anciens investisseurs déjà présents dans le tour de table de Copia Global.  (Agence ecofin)

Mots clés: Kenya, e-commerce

AFRIQUE CENTRALE  

Tchad : le PIB réel est attendu en baisse de 1,1% en 2021, selon le FMI – Le Produit intérieur brut (PIB) réel du Tchad est estimé en repli de 1,1% en 2021, apprend-on du communiqué du Fonds monétaire international (FMI) relatif à sa fin de mission dans le pays d'Afrique centrale. « L'évolution macroéconomique du Tchad a été affectée par une série de chocs négatifs et durables. Il s'agit notamment de la covid-19, de la volatilité des prix du pétrole et d'une détérioration significative de la production du secteur pétrolier, des attaques sécuritaires, du changement climatique et de l'insécurité alimentaire », peut-on lire dans le communiqué. Malgré un récent accord avec Glencore sur une dette de 1 milliard $ et l'engagement du FMI à mettre l'équivalent de 570,75 millions $ pour assurer ses paiements extérieurs, le Tchad doit encore faire face à un contexte politique qui peine à se stabiliser. La perspective des élections législatives et présidentielle à venir risque d'accentuer plus de pression sur le budget. (Agence ecofin)

Mots Clés: Tchad, PIB

AFRIQUE AUSTRALE

Le Zimbabwe obtient 45 millions $ pour financer des projets basés sur les énergies renouvelables - Face aux sécheresses que connaît le Zimbabwe, les autorités mettent en œuvre des programmes d’adaptation qui nécessitent le soutien financier de partenaires tant locaux qu’internationaux. Un récent projet fait écho à l’appel du président Mnangagwa à la COP 26. Au Zimbabwe, le Fonds des Nations unies pour les objectifs de développement durable (ODD) a approuvé la création d’un véhicule de 45 millions de dollars. L’objectif déclaré est de soutenir des projets impliquant les énergies renouvelables. Le Fonds contribue à ce programme à hauteur de 10 millions de dollars. Les 35 millions de dollars restants ont été obtenus par le gouvernement du Zimbabwe auprès de la Banque de développement des infrastructures du Zimbabwe (IDBZ) et des partenaires locaux. (Agence ecofin)

Mots clés: Zimbabwe, Energies renouvelables

AFRIQUE DU NORD

Tunisie : la facture énergétique du pays sera élevée si la hausse des cours du brut se maintient - Le prix du Brent affichait le 18 janvier à la clôture de la bourse de Londres 88,52 dollars le baril, un record depuis octobre 2014. C’est a priori une bonne nouvelle pour les recettes de la Tunisie qui est un pays exportateur de brut. Mais étant donné que le pays importe aussi des produits dérivés, cela inquiète les économistes, notamment Fethi Nouri ex-membre du Conseil d’administration de la banque centrale de Tunisie, qui s’est prononcé le 18 janvier sur la flambée mondiale des prix du pétrole constatée depuis quelques semaines, dans des propos rapportés par l’Agence Tunis Afrique Presse. Selon Nouri, un prix du pétrole à 90 dollars dans les 3 ou 4 prochains mois, conformément aux perspectives, aura de lourdes conséquences sur l’économie du pays fortement dépendante du pétrole. En effet, la situation va peser sur le budget 2022 de la Tunisie avec la hausse potentielle des subventions sur les prix des carburants. Ceci, alors que la Loi de finances pour l’année 2022 est basée sur l’hypothèse d’un prix du pétrole à 75 dollars le baril.  (Agence ecofin)

Mots clés: Tunisie, Energie