LA QUOTIDIENNE DU CAPC 19 OCTOBRE 2020

 

 

Les sujets du Jour :

Les Européens échangeront-ils bientôt des euros numériques ?  (24heures)

Les ambitions démesurées de la monnaie "numérique" chinoise (France 24)

Les Gafa, des entreprises modernes pour des monopoles à l'ancienne (France 24)

Déjà 55 millions € pour le quatrième fonds de Proparco et Bpifrance ciblant l'Afrique (Agence ecofin)

2e séminaire virtuel sur les opportunités d’affaires (BOS) de la BAD (Agence ecofin)

 Togo : la production céréalière tient tête à la Covid-19  (Togo first)

Gambie: lancement de la phase 2 de la construction du corridor transgambien qui dessert le Sénégal voisin (Agence ecofin)

Le Soudan du Sud prévoit de lancer un appel d’offres pour l’exploration de 14 nouveaux blocs pétroliers (Agence ecofin)

Des experts se réunissent pour examiner une étude sur les institutions de négociation : Mettre en place de bonnes fondations en Afrique centrale (UNECA)

Afrique du Sud: le gouvernement veut émettre 135 milliards $ d’obligations vertes pour financer ses infrastructures (Agence ecofin)

Le Zimbabwe est sur le point de devenir une plaque tournante régionale dans le secteur pétrolier (Atlas info)

L’Algérie ouvre son marché au blé de la Mer noire (Agence ecofin)

Maroc: La CGEM lance la 3ème édition de son baromètre des impacts du Covid-19 sur les entreprises (Atlas info)

 

INTERNATIONAL

Les Européens échangeront-ils bientôt des euros numériques ? - Les citoyens de l’Union européenne s’échangeront-ils un jour des euros numériques? Pour le décider, la Banque centrale européenne (BCE) lance lundi une consultation publique et une série de tests. L’idée d’une devise numérique émise par la Banque centrale a connu un coup d’accélérateur avec la pandémie et le développement des paiements dématérialisés. Porte-monnaie numérique. L’euro « digital » serait une forme électronique de monnaie de banque centrale, existant parallèlement aux espèces. Particuliers et entreprises pourraient stocker ces devises dans un « porte-monnaie numérique ». Il est envisagé qu’ils puissent déposer directement cette monnaie auprès de la banque centrale, dont l’accès est jusqu’ici réservé aux banques commerciales. Il « permettrait à tous d’effectuer des paiements quotidiens rapidement, facilement, et en toute sécurité», explique la BCE dans un récent rapport. Ses promoteurs font valoir que les transactions seraient beaucoup plus rapides, voire instantanées, car ne nécessitant pas de règlement interbancaire, et donc disponibles 24h/24, 7j/7. Son mécanisme pourrait reposer sur la technologie blockchain (des chaînes de blocs, un protocole informatique réputé infalsifiable), sur laquelle s’appuient déjà des monnaies virtuelles comme le bitcoin, mais sans la volatilité des crypto-monnaies. (24h)

Mots Clés: Europe, Euro numérique

Les ambitions démesurées de la monnaie "numérique" chinoise - Générosité et plus si affinités… La ville chinoise de Shenzhen a commencé à offrir 10 millions de yuans (soit 1,25 million d’euros) à ses habitants depuis dimanche 11 octobre. Mais pas n’importe quel yuan : il s’agit de la version dématérialisée de la monnaie chinoise, que Pékin cherche à promouvoir à tout prix depuis quelques mois. Les autorités de Shenzhen vont ainsi distribuer 50 000 bons à des heureux élus tirés au sort, qui pourront remplir un portefeuille virtuel avec 200 yuans (25 euros) dématérialisés. Cet argent devra ensuite être dépensé dans l’un des 3 389 magasins qui participent à cette opération d’ici au 18 octobre, précise le quotidien South China Morning Post.

  • Pas un bitcoin à la chinoise

Ce cadeau peut paraître anecdotique mais il participe à une plus vaste campagne des autorités chinoises pour préparer la population à adopter massivement le yuan dématérialisé. Pékin compte en effet déployer cette monnaie 2.0 d’ici à la fin de l’année et Shenzhen fait partie des quatre villes laboratoires – avec Suzhou, Xiong'an et Chengdu – qui ont multiplié les initiatives pour populariser ce grand bond monétaire dans le numérique. (France 24)

Mots Clés: Chine, Monnaie numérique

Les Gafa, des entreprises modernes pour des monopoles à l'ancienne ? - L'ère du numérique ne serait-elle pas si éloignée de celle de l'industrialisation ? Les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) seraient les équivalents modernes des barons du rail et des magnats du pétrole de la fin du XIXe et début du XXe siècle, à en croire un rapport au vitriol, très attendu, des parlementaires américains sur la place occupée par les géants de la tech dans l'économie, publié mardi 6 octobre. Après seize mois d'enquête et d'innombrables auditions, les élus de la Chambre des représentants ont estimé que le temps était venu de passer à la vitesse supérieure pour limiter le pouvoir de ces maîtres du Net. Les républicains ont beau ne pas suivre les démocrates au sujet des mesures à prendre - démanteler les Gafa, limiter les possibilités d'acquisition de concurrents ou encore faciliter les recours judiciaires contre eux -, ils partagent le même constat : les quasi-monopoles de ces mastodontes rappellent ceux de l'époque de la Standard Oil Company, des Rockefeller et autres Vanderbild (chemin de fer).

  • Des similitudes à la pelle

Ce parallèle ne tient, certes, pas compte du contexte historique. À l'aube du siècle dernier, les États-Unis s'industrialisaient à grande vitesse et les salaires grimpaient alors qu'aujourd'hui, le pays est plutôt marqué par une certaine désindustrialisation avec des rémunérations qui stagnent. Mais, nonobstant ces différences, ce rappel du passé est "bien plus que pertinent historiquement, puisque les Gafa sont les versions modernes de ces entreprises du passé puissance 1 000, en terme de capitalisation ou de parts de marché", assure Romain Huret, spécialiste de l'histoire américaine et vice-directeur de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), contacté par France 24.  (France24)

Mots Clés: Gafa, Monopole

 

PANAFRICAIN

Déjà 55 millions € pour le quatrième fonds de Proparco et Bpifrance ciblant l'Afrique - Averroès Africa, un fonds d'investissement mis sur pied par les entités françaises Proparco et BpiFrance, a finalisé son premier closing avec une levée de 55 millions €, apprend-on de sources proches du processus. Cela représente un peu plus de la moitié de l'objectif de mobilisation des ressources pour ce quatrième fonds de l'entité, qui est de 100 millions €. Comme les trois fonds qui lui ont précédé, Averroès Africa a pour objectif d'investir dans des fonds de private equity qui ont une expérience dans le soutien des petites et moyennes entreprises en Afrique. Une fois qu'il sera complètement investi, ses dirigeants espèrent qu'il comptera entre 10 et 12 fonds dans son portefeuille, qui à leur tour feront des placements dans diverses entreprises, dont des sociétés financières ou agricoles. « Nous sommes heureux de lancer ce quatrième véhicule avec PROPARCO, près de vingt ans après le démarrage de nos activités d’investissement en Afrique », a déclaré Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. « Ses objectifs d'investissement étendus nous permettront de diversifier davantage notre portefeuille et de saisir un maximum d'opportunités, notamment sur de nouveaux segments technologiques à fort potentiel », a-t-il ajouté. Il est estimé que la série de fonds Averroès a investi 1,2 milliard d'euros dans des fonds de capital-investissement ciblant l'Afrique au cours des 20 dernières années. Selon les sponsors de tous les fonds de cette série, cela représente des investissements dans 20 fonds qui à leur tour ont soutenu plus de 150 entreprises présentes dans 40 pays en Afrique.   (Agence ecofin)

Mots clés: Afrique, Investissement, Bpifrance

2e séminaire virtuel sur les opportunités d’affaires (BOS) de la BAD- Le département de la Mobilisation des ressources et des Partenariats (FIRM) de la Banque africaine de développement organise son deuxième séminaire virtuel sur les opportunités d’affaires (e-BOS) le mardi 13 octobre de 8h à 14h GMT et le mercredi 14 octobre de 11h à 17h GMT. Le webinaire s’adresse aux consultants et entreprises de conseil, aux entrepreneurs civils, aux industriels, aux fournisseurs et aux attachés commerciaux des ambassades des pays membres régionaux et non régionaux du Groupe de la Banque. Il leur offrira des informations complémentaires sur les procédures de fourniture de biens et de services à la Banque et les modalités de partenariat avec l’institution. Le premier « e-BOS », tenu le 28 avril dernier, avait attiré près de 300 partenaires à travers le monde. Le webinaire donnera un aperçu des politiques et opérations du Groupe de la Banque, ses règles et procédures de passation de marchés et ses activités actuelles et futures dans les pays membres régionaux. Au cours de cet e-BOS se tiendront également des sessions « business-to-business » (B to B) avec les principaux départements du Groupe de la Banque africaine de développement. (Agence ecofin)

Mots clés: BAD, Séminaire, Opportunité d’affaires

 

 

AFRIQUE DE L’OUEST 

Togo : la production céréalière tient tête à la Covid-19 - Malgré la pandémie et ses pressions sur les différents secteurs de l’économie, la production céréalière du Togo s’en sort tout de même par le haut. En effet, pour le pays d’Afrique de l’Ouest, la production céréalière de la campagne 2019/20 est estimée à 1,3 millions de tonnes, soit 7 % de plus que la moyenne quinquennale. Avec notamment des récoltes de maïs (principale céréale consommée au Togo), qui sont revenues à 923 mille tonnes (10 % de plus que la moyenne). Plus encore, les perspectives sont plutôt excellentes pour 2020. Une situation rapportée par le FAO dans un récent point de situation, et qui est notamment rendue possible par des pluies favorables, ainsi qu’une fourniture satisfaisante en intrants, par l’Etat et des acteurs privés. En effet, « Les précipitations ont été supérieures à la moyenne dans la plupart des régions depuis mars », ce qui, outre de favoriser la germination et le développement des cultures, a permis de démarrer à bonne date les cultures, notamment dans le Nord du pays.  L’Etat pour sa part, a appuyé les producteurs, « en leur fournissant des semences améliorées, des engrais, des produits phytosanitaires ainsi que des services de mécanisation agricole grâce à un système de crédit à taux zéro. » Par ces bonnes conditions (malgré l’impact négatif des mesures restrictives anti-Covid-19 sur les chaînes de valeurs agricoles), la sécurité alimentaire reste favorable, grâce à « une disponibilité alimentaire adéquate », « au fonctionnement régulier des marchés et à la stabilité relative des prix ».  (Togo first)

Mots clés: Togo, Production, Céréales

Gambie: lancement de la phase 2 de la construction du corridor transgambien qui dessert le Sénégal voisin - Le président gambien Adama Barrow, a présidé le 1er octobre, la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 du projet du corridor transgambien. La portée du chantier dans cette phase comprend les travaux de construction de 24 km de routes de Missira (dans la région de Lower River) jusqu'à Kerr Ali, village frontalier Gambie / Sénégal. Les travaux, prévus pour durer 18 mois, seront exécutés par Arezki Group (société de travaux publics présente au Sénégal, en Gambie et en Guinée Bissau) pour un montant de 11,5 millions de dollars. AIC Progetti et TSC Engineering and Construction assureront la supervision. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD). L'objectif du projet est de faciliter la circulation terrestre entre les parties nord et sud de la Gambie et du Sénégal et, par extension, d'améliorer la libre circulation dans l'ensemble de la région ouest-africaine. Cette section fait partie de la route transafricaine, Le Caire – Dakar – Lagos.  (Agence ecofin)

Mots clés: Gambie, Infrastructure

 

AFRIQUE DE L’EST

Le Soudan du Sud prévoit de lancer un appel d’offres pour l’exploration de 14 nouveaux blocs pétroliers - Le Soudan du Sud a annoncé qu’il prévoit lancer un appel d’offres pour explorer 14 nouveaux blocs, afin de consolider la production pétrolière du pays. Cette décision fait suite à une récente baisse de la production, qui est ainsi passée de 170 000 barils par jour à 165 000 barils par jour (bpj). Et dans un contexte de faiblesse des prix, le gouvernement estime que produire plus peut permettre de combler le déficit entre les prévisions et la situation actuelle des recettes pétrolières. « Le défi auquel nous sommes confrontés dans la production de pétrole est en fait lié à des caractéristiques géologiques, car, du fait de la structure des champs pétrolifères, nous produisons plus d’eau que de pétrole. Nous voulons suivre la voie technique pour obtenir les bonnes technologies que nous pourrons déployer pour pister plus de pétrole », a déclaré Awow Daniel Chuang, ministre du Pétrole. Le dirigeant a ajouté qu’il ne serait pas facile de revenir à la production d’avant-guerre qui était d’environ 300 000 bpj. Il énonce comme raisons de cette situation les défis géologiques et le déclin des réserves de pétrole exploitables. Toujours selon le responsable, les récentes inondations survenues dans la région productrice de pétrole du Haut-Nil ont affecté la productivité des champs pétrolifères opérés par la Dar Petroleum Operating Company (DPOC), l’un des plus importants producteurs du pays. Le gouvernement avait prévu de lancer un cycle de licences pétrolières cette année, mais le programme a échoué en raison de l’apparition de la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences sur l’industrie. Si aucune date n’a été annoncée pour ce nouveau programme, tout porte à croire qu’il sera effectif au moins dès l’année prochaine.  (Agence ecofin)

Mots clés: Soudan du sud, Petrole

 

AFRIQUE CENTRALE

Des experts se réunissent pour examiner une étude sur les institutions de négociation : Mettre en place de bonnes fondations en Afrique centrale - Le Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a tenu la deuxième réunion virtuelle d’une série de cinq réunions de groupes d’experts traitant de la recherche innovante sur les accords commerciaux préférentiels en Afrique. L’étude vise à élaborer des lignes directrices sur la manière de renforcer la capacité du secteur privé africain à mieux s’engager dans la négociation et la mise en œuvre des accords commerciaux préférentiels. La réunion virtuelle a réuni un petit groupe d’experts sélectionnés du monde universitaire, du secteur privé, des Communautés économiques régionales et des organisations internationales. La réunion avait pour objectif de discuter des principales conclusions et recommandations de l’étude et de fournir des commentaires aux auteurs sur la base des meilleures pratiques dans le domaine. Ouvrant la réunion, David Luke, Coordinateur de ATPC, rappelle aux participants un vieil adage dans le domaine des négociations commerciales - que « Si vous n’êtes pas à la table, vous êtes au menu » - et souligne la nécessité de garantir que les négociateurs africains soient bien équipés avec les bons outils afin de tirer le meilleur parti des négociations pour des accords commerciaux préférentiels. Jacob Kotcho, Directeur du Département du commerce, des douanes et de l’industrie, à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), dans ses remarques liminaires, souligne la nature complexe des négociations commerciales et la nécessité qui en résulte pour de telles études destinées à guider les négociateurs dans le processus. (UNECA)

Mots Clés: Afrique centrale, Accords préférentiels, Négociation, Institution collecte, Téléphone

 

 

AFRIQUE AUSTRALE

Afrique du Sud: le gouvernement veut émettre 135 milliards $ d’obligations vertes pour financer ses infrastructures - L’Afrique du Sud envisage de financer des programmes d’infrastructures d’une valeur d’environ 135 milliards $ au cours des prochaines années. Les fonds serviront à la mise en œuvre du plan de relance économique post-covid-19 prévu par le gouvernement. 62 projets prioritaires constituent la phase 1 de cette stratégie et à ce stade, le pays manque de 8,4 milliards $ qu’il compte mobiliser grâce à des obligations vertes, selon Patricia de Lille, ministre sud-africaine des Travaux publics. Le pouvoir central finance traditionnellement la plupart des infrastructures, mais les caisses de l’Etat sont vides. Une situation qui a engendré des goulots d’étranglement dans la plupart des secteurs allant de l’énergie à l’habitat en passant par les télécoms. « Ce n’est pas que le secteur privé ne veut pas investir dans les projets d’infrastructures. Le problème est que généralement, ces infrastructures sont éparpillées un peu partout. Les autorités locales veulent diriger des projets, les autorités provinciales veulent faire de même, ainsi que les ministères, mais il n’y a pas de coordination », a confié à Bloomberg, Leon Campher, directeur général de l'Association pour l'épargne et l'investissement en Afrique du Sud. Cependant, selon l’expert, ces différentes institutions n’ont pas les compétences requises pour évaluer correctement un projet et lever des fonds pour le financer. C’est l’une des raisons pour lesquelles le ministre des Travaux publics a entrepris des négociations avec la Bourse de Johannesburg pour la mise en place d’un programme national d’émission d’obligations vertes, d’ici la fin de l’année. L’appétit du marché pour les obligations vertes est grandissant. L’Egypte a récemment levé 750 millions $ grâce à cet instrument pour une prévision de 500 millions $ et des ordres de souscription qui ont atteint 3,2 milliards $. Jusqu’ici, l’Afrique du Sud a émis 9,3 milliards de rands d’obligations vertes sur sa bourse nationale. (Agence ecofin)

Mots clés: Afrique du sud, Obligation vertes, Infrastructures

Le Zimbabwe est sur le point de devenir une plaque tournante régionale dans le secteur pétrolier - Le Zimbabwe à travers sa compagnie nationale pétrolière (NOIC) veut se positionner comme une plaque tournante régionale pour la distribution de carburant en construisant un oléoduc qui aura la capacité de transporter 50 millions de litres de pétrole par jour entre 2022 et 2025. « D’ici 2022, nous prévoyons de concevoir un nouvel oléoduc du port de déchargement de Beira à Mabvuku avec une capacité prévue de 50 millions de litres par jour, nous aimerions donc vous inviter à faire partie de nos plans », a déclaré Daniel Mckenzie Ncube, Président de NOIC lors d’un briefing, avec d’autres pays africains de la sous-région. Ces plans permettront entre autres de réduire le coût du transport de l’or noir vers le pays de 0,08 $ à 0,03 $ pour les oléoducs et de 0,10 $ à 0,06 $ pour les rails. Ils entraîneront de meilleurs bénéfices et des investissements qui assureront l’absence de pertes de transit, la préservation de l’environnement et la réduction des accidents. Par ailleurs, le gouvernement prévoit de réhabiliter et de moderniser les systèmes de transport de pétrole par pipeline et par rail en collaboration avec le Mozambique. Notons que le Zimbabwe opère déjà sur l’oléoduc Feruka qui a été construit à la fin des années 80 et qui a la capacité de transporter environ 6 millions de litres de pétrole par jour. (Agence ecofin)

Mots clés: Zimbabwe, Pétrole

 

AFRIQUE DU NORD

L’Algérie ouvre son marché au blé de la Mer noire  En Algérie, l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) a lancé récemment un appel d’offres international pour 50 000 tonnes de blé qui revoit à la baisse les exigences relatives au taux de grains punaisés accepté dans les cargaisons. D’après Reuters qui cite des négociants ayant requis l’anonymat, le niveau de tolérance inscrit dans le cahier des charges par rapport au nuisible est désormais de 0,5 % contre 0,1 % auparavant. Cette révision à la baisse ouvre la porte du marché algérien aux fournisseurs de blé de la Mer noire comme la Russie, dont la céréale dispose d’un meilleur rapport taux de protéine/prix. Face à cette nouvelle réglementation, certains industriels anticipent déjà une réduction des parts des opérateurs français sur le marché algérien durant cette saison. Selon le Syndicat français du commerce extérieur des céréales (Synacomex), les exportations françaises de blé vers cette destination, devraient descendre dans la fourchette de 1,5-2,5 millions de tonnes en 2020/2021 contre 5 millions de tonnes habituellement. D’après les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), l’Algérie devrait importer 5 millions de tonnes de blé en 2020/2021.  (Agence ecofin)

Mots clés: Algérie, Blé

Maroc: La CGEM lance la 3ème édition de son baromètre des impacts du Covid-19 sur les entreprises La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a annoncé, vendredi, le lancement de la 3ème édition de son baromètre qui vise à évaluer la performance du secteur privé dans le contexte de la pandémie du Covid-19, ainsi que les mesures mises en place en soutien aux entreprises et à l’emploi. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a annoncé, vendredi, le lancement de la 3ème édition de son baromètre qui vise à évaluer la performance du secteur privé dans le contexte de la pandémie du Covid-19, ainsi que les mesures mises en place en soutien aux entreprises et à l’emploi.  (Atlas info)

Mots clés: Maroc, Covid-19, Impact