LA QUOTIDIENNE DU CAPC 21 OCTOBRE 2020
Les sujets du Jour :
Union européenne: le mécanisme de contrôle des investissements étrangers entre en vigueur (RFI)
Pourquoi les organisations industrielles d’aujourd’hui ne sauveront pas la planète (The conversation)
L’OMC autorise l’UE à taxer des importations américaines (24h)
Mobilité : En 2021, Toyota investira 45 millions de dollars dans des startups en Afrique (la tribune)
Tech, finance, santé… Ce que les investisseurs ciblent pendant le Covid en Afrique (Jeune Afrique)
€ 51 millions pour les filières agricoles impactées par la Covid en Côte d'Ivoire (Commod Africa)
Nigeria: la filière gingembre rêve de conquérir le marché mondial (Agence ecofin)
L'Ethiopie connaît une croissance de 6,1%, malgré le coronavirus (APA news)
Cameroun : Grâce à un nouveau logiciel de gestion, le Port de Kribi va accélérer la dématérialisation des procédures (Investir au Cameroun)
Agriculture : Le Gabon va créer cinq agropoles (Gabon review)
Le pont de Kazungula (923 km) qui relie le Botswana et la Zambie est achevé (Agence ecofin)
L’Egypte va lancer son tout premier modèle de véhicule électrique « made in Egypt » en 2021 (Agence ecofin)
Algérie : Création prochaine d'une zone franche pour les activités économiques à El-Oued (APS)
ANNONCE IMPORTANTE
Appel à participation - La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), par l'intermédiaire de son Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC), invite les chercheurs qui souhaitent à la fois renforcer leurs capacités et contribuer à combler le manque de données dans le domaine de la réglementation du commerce numérique en Afrique à soumettre des demandes de participation à un programme de formation et de recherche sur "la réglementation du commerce numérique dans le processus d’intégration". Les candidats retenus seront formés à la collecte et à la vérification de données et d'informations sur les réglementations nationales affectant l'environnement commercial numérique des pays respectifs. En suivant les directives techniques et sous la supervision étroite d'experts, les candidats seront chargés de constituer un ensemble de données sur les restrictions réglementaires nationales en matière de commerce numérique. L’annonce complète est consultable sur le lien suivant : (UNECA)
Mots Clés : Formation, recherche, Données, Commerce digital
INTERNATIONAL
Union européenne: le mécanisme de contrôle des investissements étrangers entre en vigueur - Voté par le Parlement européen en février 2019, le mécanisme de contrôle des investissements étrangers est entré en vigueur dans l’UE ce dimanche 11 octobre. Son objectif : mieux protéger les secteurs stratégiques et industriels des pays membres. Ce mécanisme est un système commun de contrôle. Il facilite l’échange d’informations entre les États membres concernant un investissement étranger à venir. Il permet aussi à la Commission européenne de donner des avis lorsqu'un investissement constitue une menace pour la sécurité ou l'ordre public de plus d'un État membre. Mais Bruxelles n’aura pas la possibilité de bloquer un investissement. Ce sont les pays membres qui décideront au final s’ils autorisent ou non un investissement spécifique sur leurs territoires.
- Inquiétudes sur les activités de Huawei
Parmi les secteurs concernés par ce dispositif, l’intelligence artificielle, la robotique, les nanotechnologies, les télécommunications, l’énergie, la santé ou encore la sécurité alimentaire. Ce mécanisme entre en vigueur à un moment où les activités du géant chinois Huawei inquiètent plusieurs pays européens. La crise sanitaire n’a fait que renforcer les préoccupations des États membres contre les acquisitions prédatrices menées par des investisseurs des pays tiers. (RFI)
Mots Clés: Union européenne, Investissement Etranger, Contrôle
Pourquoi les organisations industrielles d’aujourd’hui ne sauveront pas la planète - Nous nous sommes habitués à entendre les climatologues et les biologistes nous alerter sur la dégradation des conditions de vie sur la planète. Face à la persistance de ces tendances, il faut désormais établir un diagnostic équivalent sur les causes, c’est-à-dire les organisations qui occasionnent ces désordres en produisant ce que nous consommons.
- Evolution des organisations
Depuis que nous avons entrepris d’industrialiser les activités humaines, notre vivons dans un monde d’organisations. Par rapport aux formes sociales antérieures, ces organisations d’un genre nouveau ont connu trois paliers d’évolution successifs. Tout d’abord, les premiers ingénieurs appliquent les principes de la bureaucratie wébérienne aux activités humaines. Il en résulte de nouvelles divisions du travail, avec une séparation entre, d’une part, les experts qui pensent et décident, et, d’autre part, les exécutants. En contrepartie, ces systèmes sont si complexes qu’il est matériellement impossible de connaître les réalités de terrain dans leur ensemble. Toute intervention sur l’organisation s’appuie sur une observation réduite à des objectifs prédéfinis et mesurables. Quel que soit son niveau hiérarchique, tout ingénieur-expert travaille donc au service de l’organisation, à l’aveugle, sur des portions de système. Cette première étape a engendré des méta-machines, c’est-à-dire des entités qui utilisent les humains comme ressource pour fonctionner. Suivant la révolution cognitiviste des années 1950, nous avons ensuite doté les organisations d’outils visant à contrôler davantage cette ressource en influençant les processus d’apprentissages collectifs.
- Des constats déroutants
Cet historique permet de mieux comprendre pourquoi, à ce jour, nos efforts pour adapter nos productions aux enjeux écologiques, pour notre propre survie, accélèrent notre déroute. De l’intérieur, la stratégie est une activité au service de l’organisation. L’intégration des enjeux sociaux et environnementaux est une réponse adaptative de l’organisation visant à maintenir sa licence to operate (licence d’exploitation), c’est-à-dire un niveau d’acceptabilité sociale et de légitimité de ses activités.
- Des organisations ambivalentes
Ces constats sont étayés par de nombreuses observations scientifiques, mais les accepter demeure délicat. Il y a à cela au moins deux raisons principales. La première concerne les dynamiques d’écologisation qui peuvent être vues comme des preuves qu’un changement serait en cours. En effet, comme elles s’immiscent dans tous les gestes du quotidien, les organisations industrielles nous sont très familières : l’entreprise de télécommunication qui vient câbler notre domicile et nous donner accès à toutes les ressources dont nous avons besoin, celle qui héberge notre personne âgée dépendante, celle qui produit notre carte grise, ou encore celle qui certifie notre maîtrise de l’anglais sur notre CV. (The conversation)
Mots Clés: Industrie, Organisation du travail
L’OMC autorise l’UE à taxer des importations américaines - En réponse aux aides accordées à Boeing par les autorités américaines, l’OMC a conclu que la « nature des effets défavorables» liés aux aides à l’avionneur américain s’élève à près de quatre milliards de dollars. Un an après l’avoir sanctionnée pour son soutien à Airbus, l’OMC a autorisé mardi l’Union européenne à prendre des mesures de rétorsion contre Washington pour ses aides à Boeing. Il s’agit d’un rebondissement de plus dans un feuilleton commercial vieux de seize ans. « L’union européenne peut demander à l’Organe de règlement des différends l’autorisation de prendre des contre-mesures à l’égard des Etats-Unis pour un montant ne dépassant pas, au total, 3’993’212’564 USD par an», a conclu l’arbitre de l’OMC dans un rapport de 137 pages publié à Genève. L’UE a accueilli cette décision en appelant à « un accord négocié» avec les Etats-Unis. « J’ai exprimé clairement ma forte préférence pour un accord négocié avec les Etats-Unis, évitant des mesures et contre-mesures douloureuses», a dit le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, dans un communiqué.
- Une solution globale
Selon lui, la dispute Airbus-Boeing pourrait être résolue «de façon constructive, tournée vers l’avenir, en réglant la question des subventions à l’aviation civile à l’échelle de tout le secteur ». L’UE propose « que les Etats-Unis retirent les droits de douane qu’ils ont imposés sur le cas Airbus. L’UE s’abstiendrait alors de mettre en œuvre ses droits de représailles et on remettrait les compteurs à zéro », a-t-il expliqué.
- Droits de douane
La décision attendue au profit de l’UE vient en miroir de l’autorisation accordée l’an passé aux Etats-Unis d’imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars de biens et services européens importés chaque année, la sanction la plus lourde jamais imposée par l’OMC. Depuis, Washington inflige des droits de douane punitifs sur certaines importations de l’UE comme le vin, le fromage et l’huile d’olive, à hauteur de 25%. Des taxes douanières de 10% sur les avions Airbus ont été relevées en mars à 15%. L’UE et certains de ses Etats membres ont fait appel en décembre d’une décision de l’OMC selon laquelle ils n’avaient toujours pas mis en conformité leurs aides à Airbus. L’examen de cet appel est bloqué, Washington refusant la nomination de juges indispensables à son fonctionnement. (24h)
Mots Clés: OMC, UE-USA, Guerre commerciale
PANAFRICAIN
Mobilité : En 2021, Toyota investira 45 millions de dollars dans des startups en Afrique - Avec son fonds d’investissement Mobility 54, Toyota veut non seulement jouer un rôle clé dans le développement de la mobilité en Afrique, mais également y booster ses ventes de véhicules. C’est dans cette optique que le géant japonais de l’automobile investira 45 millions dollars dans des startups africaines l’année prochaine. Toyota prévoit d'investir 45 millions de dollars dans des startups de transport et de financement d'actifs en Afrique en 2021, a révélé à Reuters Takeshi Watanabe, CEO de Mobility 54, le fonds d'investissement lancé par le constructeur automobile japonais en août 2019, qui a vocation à investir dans des startups africaines dotées de services et de technologies de mobilité innovants et soutenir l'expansion de ces entreprises. Ces investissements seront du même type que celui réalisé récemment en Ouganda, où Toyota a misé 4 millions de dollars dans Tugende, une startup active depuis 2010 et spécialisée dans le crédit-bail aux très petites entreprises de transport urbain, dont les moto-taxi et minibus-taxi. En novembre 2019, la startup ougandaise s'est implantée dans l'ouest du Kenya avec l'intention de dupliquer sa présence dans plusieurs autres régions du pays et de l'Afrique en général. « Nous voyons un énorme potentiel pour l'activité de Tugende sur le marché des taxis », a commenté Takeshi Watanabe.
- Booster les ventes des véhicules Toyota
En réalité, Mobility 54 est l'arme stratégique de Toyota pour booster ses ventes de véhicules en Afrique. Lorsque son fonds d'investissement finance une startup de transport et de financement d'actifs, celle-ci propose les produits Toyota, qu'il s'agisse des motos ou tout autre véhicule. L'activité de financement des très petites entreprises de transports comme le fait Tugende recèle un niveau de risque gérable selon la startup qui ne délivre le titre sur les véhicules qu'une fois le crédit entièrement remboursé par les entrepreneurs. (La tribune)
Mots clés: Afrique, Investissements, Toyota, Startup
Tech, finance, santé… Ce que les investisseurs ciblent pendant le Covid en Afrique - En quête de valeurs où placer leurs fonds, dans un continent ébranlé par la crise sanitaire, les capital-investisseurs africains se sont tournés vers les secteurs résilients. La pandémie de coronavirus refroidit-elle les velléités dépensières des investisseurs du continent ? Pas vraiment et, surtout, pas pour tout le monde. Si la crise économique induite par la crise sanitaire a entraîné une contraction des investissements en Afrique en valeur, le volume des investissements, lui, est légèrement plus élevé au premier semestre qu’un an auparavant à la même période. Les fonds d’investissements ont donc acheté plus petit mais plus souvent. Avec 1,1 milliard de dollars levés au premier semestre 2020 par le private equity africain, closings définitifs et intermédiaires inclus, contre 1,7 milliard au premier semestre 2019, « l’industrie africaine du capital-investissement a démontré sa résilience » au cours de la période, souligne le dernier rapport publié par l’Association africaine du capital-investissement et du capital-risque (Avca).
- Finance, technologies et biens de consommation en pointe
Trois grandes familles d’activité ont réussi à capter près de la moitié (49 %) des transactions en volume : la finance, les technologies de l’information et les biens de consommation. À noter que 49 % du nombre total d’opérations déclarées au cours des six premiers mois de l’année en Afrique en étaient au stade préliminaire (early stage). Et parmi cette catégorie de transactions, le secteur de la tech s’est avéré le plus dynamique, avec la finance qui arrive deuxième. Dans le détail, la majeure partie des transactions en early stage du secteur finance est composée d’investissements dans le mobile-banking ou dans les services financiers. (Jeune afrique)
Mots clés: Afrique, Investissements, Secteurs résilients
AFRIQUE DE L’OUEST
€ 51 millions pour les filières agricoles impactées par la Covid en Côte d'Ivoire - En Côte d'Ivoire au 31 août, les ressources effectivement libérées pour le Programme d’urgence de soutien aux filières agricoles impactées par la Covid-19 (Purga) se sont élevées à FCFA 33,86 milliards (€ 51,6 millions), dont 25 milliards (€ 38,1 millions) de l’Etat et 8,86 milliards (€ 13,5 millions) de la Banque mondiale. Rappelons que dans le cadre du Plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à FCFA 1700 milliards (€ 2,6 milliards), soit environ 5% du PIB, tel qu’annoncé par le Premier ministre le 31 mars, les dispositions prévues pour "préserver l’outil de production et l’emploi dans le secteur agricole" comprenaient le soutien aux principales filières de l’économie nationale, dont l’anacarde, le coton, l’hévéa, le palmier à huile, pour un montant de FCFA 250 milliards (€ 381 millions) ainsi que l’appui au secteur des productions alimentaires, pour FCFA 50 milliards (€ 76,2 millions), dont 20 milliards (€ 30,5 millions) au titre des intrants. UN troisième volet porte sur "la poursuite du dialogue avec les principaux acteurs économiques, notamment les faitières agricoles, les coopératives ainsi qu’avec les populations, afin d’améliorer le plus rapidement possible la reprise économique dans les meilleures conditions de succès." Les 7 principales filières d’exportation (anacarde, coton, hévéa, palmier à huile, banane dessert, ananas, mangue) et les filières de productions alimentaires (riz, maïs, manioc, banane plantain, légumes, aviculture, porciculture, aquaculture) ont démarré leurs différentes activités, note le communiqué qui précise que les principaux défis rencontrés portent sur les procédures fiduciaires et celles relatives aux passations des marchés. "En ce qui concerne la mise à disposition des ressources financières, l’Etat travaille à arrêter un budget et un chronogramme définitifs pour la mobilisation effective de sa contribution, en fonction de ses contraintes", poursuit le communiqué. (Commod Africa)
Mots clés: Côte d’Ivoire, Covid-19, Impact, Agriculture
Nigeria: la filière gingembre rêve de conquérir le marché mondial - Au Nigeria, la filière gingembre ambitionne de capter une plus grande part du marché mondial de l’épice. Le pays n’a exporté que pour 10,4 millions $ de la racine en 2019 sur un marché potentiel estimé à plus de 3 milliards $. Au Nigeria, les acteurs de la filière gingembre comptent se tailler une meilleure part du marché lucratif de l’épice. Alors que le pays est le premier producteur africain, il n’a exporté que pour 10,4 millions $ de gingembre en 2019 pour un marché mondial de plus de 3 milliards $. Dans le cadre de cette ambition, le gouvernement a entériné récemment l’installation du comité exécutif de l’Association nationale des producteurs du gingembre (NGAN) afin d’accompagner les efforts d’organisation de la filière. Par ailleurs, selon Nasir Gwarzo, secrétaire permanent au niveau du ministère du Commerce, la Bank of Industry (BoI) a mis à disposition de la filière, une enveloppe de 75 milliards de nairas (184 millions $). Ce montant devrait permettre d’apporter une solution aux nombreux goulots d’étranglement de la filière comme la mauvaise qualité des racines, le manque de mécanisation et la faiblesse de la productivité. Avec un rendement compris entre 13 et 27 tonnes à l’hectare, le géant ouest-africain est en effet, encore bien loin du standard mondial compris entre 35 et 40 tonnes par hectare. « Il y a une marge évidente pour que le Nigeria augmente ses exportations en passant à une échelle de production industrielle afin de tirer profit du marché mondial », estime M. Gwarzo. (Agence ecofin)
Mots clés: Nigeria, Production, Gingembre, Part de marché
AFRIQUE DE L’EST
L'Ethiopie connaît une croissance de 6,1%, malgré le coronavirus - L'Ethiopie a connu une croissance économique de 6,1% au cours de son dernier exercice budgétaire qui s'est terminé le 8 juillet 2020, en dépit de la pandémie de coronavirus, a déclaré le Premier ministre Abiy Ahmed. Devant le Parlement national, Abiy a déclaré lundi que les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et des services figuraient parmi les secteurs les plus en pleine expansion avec une croissance de 4, 3, 9 et 5,3%, respectivement. Selon le Premier ministre, le revenu par habitant du pays a atteint 1.000 dollars tandis que son PIB a atteint 107,4 milliards de dollars. Le Premier ministre a déclaré que le secteur minier était le premier secteur en croissance avec une croissance de 91% au cours de la dernière année budgétaire et qu'il devrait largement contribuer à l'ensemble du PIB et à la croissance économique. Abiy a ajouté qu'à la suite du changement des billets de birr (monnaie nationale), le nombre de citoyens disposant de comptes d'épargne est passé de 37,8 millions à 50,7 millions, ce qui aura un impact positif sur le renforcement de la capacité des institutions financières à accorder des prêts aux investissements. Les transports, l'éducation et le tourisme ont été parmi les secteurs les plus durement touchés par les effets de la pandémie, d'où une croissance plus faible que ce qui était prévu, a expliqué le Premier ministre. Le gouvernement a alloué plus de 94 millions de dollars sous forme de prêt pour soutenir les agences œuvrant dans le tourisme et les voyagistes, a-t-il conclu. (Apa news)
Mots clés: Ethiopie, Croissance
AFRIQUE CENTRALE
Cameroun : Grâce à un nouveau logiciel de gestion, le Port de Kribi va accélérer la dématérialisation des procédures - Le Port de Kribi (PAK), située dans le Sud du Cameroun, se préparer à utiliser « SIP », un logiciel de gestion automatisée des opérations portuaires. Selon Jean Marcel Belinga Belinga, directeur des Systèmes d’information et de la documentation (DSID) au PAK, l’impact de la mise en place du SIP va se faire ressentir dans quasiment toutes les composantes de l’exploitation portuaire avec une accentuation de la mise en œuvre des procédures dématérialisées. Au niveau des accès portuaires, l’on devra assister à une plus grande fluidité dans le mécanisme de demande des accès, une meilleure identification des acteurs, les raisons précises de leur présence sur le site portuaire, etc. Concernant la gestion des escales, avec les annonces d’escales et les conférences portuaires en ligne, on devrait aboutir à un meilleur suivi de la prise en charge des services aux navires, de l’historique de leur passage à Kribi, etc. Sur la gestion des marchandises, les échanges de données automatiques avec le système Camcis de la douane permettront d’avoir de façon instantanée différentes informations sur les marchandises qui passent par le port de Kribi. Ce qui facilitera en toute sécurité les opérations de livraison ou d’enlèvement des marchandises au port. « Sur le plan du rayonnement national, le SIP permettra au PAK d’appuyer différentes administrations étatiques, dont la Douane dans la sécurisation des recettes de l’État. Sur le plan international, le SIP, eu égard à son positionnement stratégique au cœur du développement des activités d’exploitation portuaire, devra impacter positivement et significativement l’attractivité du port. Enfin, il devra aussi produire comme bénéfice, la sécurisation des recettes du PAK », explique l’autorité portuaire. (Investir au cameroun)
Mots Clés: Cameroun, Port de kribi, Dématérialisation des procédures
Agriculture : Le Gabon va créer cinq agropoles - Le projet de création des Zones agricoles à forte productivité, pour encourager les jeunes à retourner à la terre, a reçu l’approbation du gouvernement lors du Conseil des ministres du 13 octobre 2020. Initialement annoncé au nombre de deux, au cours de la cérémonie d’ouverture de la 12e réunion multidisciplinaire du bureau sous-régional de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Libreville, leur nombre passe de deux à cinq. Les cinq futures Zones agricole à forte productivité, perçues comme la clé du développement agricole seront créées sur des zones préalablement étudiées à travers des études diligentées et validées par la Commission nationale d’affectation des terres en fonction de leur proximité avec les infrastructures routières et ferroviaires existantes, ainsi que la nature des sols, du relief et du climat. Ces agropoles seront localisés dans les localités suivantes : Kango (Estuaire), Idemba (Ngounié), Mboukou (Ngounié), Andem (Estuaire), Bifoun-Abanga (Moyen-Ogooué). « Ces Zones agricoles à forte productivité, sont-elles destinées à promouvoir la culture de spéculations vivrières notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin) à grande échelle », indique le communiqué final du Conseil des ministres. La création effective de ces agropoles, soutient le Conseil des ministres, vient matérialiser l’engagement du président de la République, découlant du Plan stratégique Gabon émergent, de développer notre agriculture sur la base d’un foncier organisé autour de bassins de production à travers le pays. (Gabon review)
Mots Clés: Gabon, Zone agricole, productivité
AFRIQUE AUSTRALE
Le pont de Kazungula (923 km) qui relie le Botswana et la Zambie est achevé - La livraison du pont du Kazungula, qui relie le Botswana à la Zambie, est maintenue pour la fin 2020. Selon le ministère botswanais des Transports et des Communications, le premier lot du projet, comprenant le pont proprement dit et les rampes d'accès, est terminé. A ce jour, le deuxième lot, qui inclut la construction du poste-frontière à guichet unique au Botswana, est achevé à 98,44% et sera livré à la fin octobre. Il en est de même du troisième lot (le poste-frontière à guichet unique en Zambie) qui affiche un taux de réalisation de 99,4%. Traversant le fleuve Zambèze, le pont de Kazungula, dont la construction a commencé en 2014, est un élément essentiel du corridor nord-sud, une route commerciale clé reliant le port de Durban en Afrique du Sud aux pays de l’intérieur, notamment le Botswana, la Zambie, le Zimbabwe, le Malawi, la RDC, jusqu’à Dar es Salaam en Tanzanie. Long de 923 m, ce mégaprojet intégrateur est financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de $81 millions sur un montant total de $259,3 millions. L’investissement restant est partagé entre l'Agence japonaise de coopération internationale (57,5%), les gouvernements (9,2%) et la subvention UE-ITF (1,8%). Considéré comme une autre réussite de l'intégration économique de la SADC, le pont de Kazungula devrait réduire les coûts du commerce et du transport, ainsi que le temps de transit pour le fret et les passagers entre les deux pays. Il permettra également d’accroître les échanges commerciaux et de dynamiser l’économie dans la sous-région. Actuellement, les camions en transit entre le Botswana et la Zambie doivent attendre au moins trois jours avant de passer entre les deux pays. Toutefois, une fois le pont opérationnel, la traversée devrait prendre moins d’une demi-journée. (Agence ecofin)
Mots clés: Botswana, Zambie, Infrastructures, Pont
AFRIQUE DU NORD
L’Egypte va lancer son tout premier modèle de véhicule électrique « made in Egypt » en 2021 – L’Egypte va lancer son tout premier modèle de véhicule électrique « made in Egypt » d’ici la fin de l’année 2021. C’est ce qu’a annoncé Hisham Tawfik, ministre égyptien des Entreprises publiques, lors d’une interview télévisée. Selon le responsable, le projet sera mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat conclu avec l’entreprise chinoise Dongfeng pour relancer la Nasr Automobile Company, l’un des constructeurs automobiles emblématiques du pays des pharaons. Le modèle va s’inspirer de la voiture électrique LEAF développée par la société japonaise Nissan depuis 2010 et aujourd’hui une référence dans le secteur. Cette annonce s’inscrit dans la logique d’industrialisation de l’économie égyptienne, mise en place depuis plusieurs années par le maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Cette stratégie vise à réformer la structure de l’économie égyptienne qui sort de plusieurs années de crise, et à accélérer le développement du pays en le transformant en un véritable hub régional en matière de production automobile. « Avec la production de voitures électriques en Egypte, le gouvernement vise à répondre aux besoins du marché local, puis à exporter vers les marchés arabe, africain et européen », a déclaré en 2019 Amr Nassar, ministre du Commerce. Notons que selon le ministre Tawfik, le nouveau modèle sera mis en vente sur le marché à environ 350 000 livres égyptiennes soit 22 330 dollars. 45% des produits d’assemblage de la nouvelle voiture seront d’origine égyptienne. Cette part sera portée à 55% au cours des deux prochaines années. (Agence ecofin)
Mots clés: Egypte, Secteur automobile, Véhicule électrique
Algérie : Création prochaine d'une zone franche pour les activités économiques à El-Oued – Une zone frontalière franche pour activités économiques sera créée prochainement sur le territoire de la commune de Taleb-Larbi (El-Oued), une zone limitrophe aux frontières avec la Tunisie, a-t-on appris mercredi du président de l'Assemblée populaire de cette commune (P-APC). Localisée au niveau de cette commune distante de près de 80 km d'El-Oued, la création de cette zone s'insère dans le cadre d'un ambitieux projet de création dans le Grand Sud de zones franches au niveau de cinq wilayas frontalières (El-Oued, Illizi, Tamanrasset, Adrar et Tindouf), en vue de promouvoir les opportunités d'investissement et offrir des alternatives économiques hors-hydrocarbures, a précisé le P/APC, Brahim Douim. Selon le responsable, la délimitation d'une superficie de 500 ha, extensible à 2.000 ha, a été retenue au niveau de la zone de Bir Bouaroua, près du poste frontalier de Taleb-Larbi, pour accueillir ce projet économique prometteur. Dans le but de booster les activités économiques dans les régions du Sud et contribuer au développement de l'économie nationale, une série de mesures et d'avantages seront accordées aux opérateurs économiques dans les zones franches, dont l'exonération des investissements d'impôts et taxes, et toutes opérations d'imputation à caractère fiscal, parafiscal ou douanier, en plus de la possibilité de bénéficier de prêts bancaires avec intérêts réduits. La création d'une zone frontalière franche pour les activités économiques, une des questions longtemps soulevées par les opérateurs économiques de la wilaya d'El-Oued, notamment dans le domaine agricole, devra faire de la région une porte frontalière d'exportation des produits agricoles et de conquête des marchés extérieurs. (APS)
Mots clés: Algérie, Zone franche, Economie